Qu'est-ce qu'un tapis kilim ?
Pour commencer le mot Kilim est un mot d'origine turque. Il désigne un textile aux poils plats qui peut être utilisé pour toutes sortes de fonctions.
Le tapis kilim est produits d'une manière appeler le tissage à plat, ce genre de technique est souvent utilisés en premier lieu par la Turquie mais aussi par :
- l'Afrique du Nord
- l'Iran
- Le Caucase
- l'Afghanistan
- le Pakistan et la Chine.
Avec des manières un peu différente mais toujours pour le même résultat.
À ne pas confondre tapis Kilim et autre...
Parfois vous avez probablement vu les tapis kilim dans les collection du genre "tapis orientaux", mais ce n'est pas tout a fait juste... Les tapis kilim sont vraiment dans une classe à part.
La principale différence entre un tapis kilim et un tapis à poil long normale est que, alors que le dessin visible sur un tapis à poil est fait par des brins courts individuels de différentes couleurs noués sur les fils de chaîne et maintenus ensemble en pressant fermement les fils de trame. Les dessins kilim eux sont faits en entrelaçant les fils de trame et de chaîne colorés, créant ainsi ce que l'on appelle un tissage plat.
La manière de tisser
Les kilims sont généralement tissés selon la technique du tissage éclairé.
La fente fait référence à l'espace laissé entre deux blocs de couleur. Il est créé en retournant la trame (fils horizontaux) autour de la dernière chaîne (fils verticaux) dans une zone de couleur, et la trame de la couleur adjacente est ensuite retournée autour de la chaîne adjacente.
Les tisseurs tissent la trame de façon serrée pour couvrir complètement la chaîne et favorisent souvent les motifs diagonaux afin d'éviter d'affaiblir la structure du tapis par des fentes verticales. Il produit des motifs audacieux et aiguisés que les tisserands aiment créer.
C'est aussi la raison pour laquelle les kilims sont si étroitement associés aux motifs géométriques, même si il existe aussi des kilims à motifs floraux.
La fonction des tapis Kililm
Les tapis kilim ne sont-ils que des revêtements de sol ? Non, certains sont des teinture à accrocher au mur, d'autres sont des revêtements de bancs ou de divans, des sacs ou des selles de mulets.
Les outils pour faire un tapis kilim
Que faut-il pour faire un kilim ? Beaucoup de temps... mais sinon sur le plan matériel, pas grand-chose.
- Un métier à tisser
- Un peigne à battre
- Une navette (en option)
- Un couteau ou des ciseaux
Voici les seul outils qui faut, et la laine bien sur, est la matière première de tout tapis kilim.
Le coton, la soie et les poils d'animaux (chèvre, chameau ou cheval) sont aussi parfois utilisés, le plus souvent en association avec la laine. Des fils d'or ou d'argent, des perles et d'autres petites boules décoratives qui frappent l'imagination du tisserand sont aussi parfois insérés dans le motif, mais pas très souvent.
Le métier à tisser
La première illustration connue d'un métier à tisser apparaît sur un bol égyptien datant d'environ 4000 av. J.-C., mais on pense que son invention a été faite encore plus tôt, à l'aube de la civilisation.
Aujourd'hui, bien que les métiers à tisser puissent varier en type, taille et complexité de construction, dans la plupart des cas, il s'agit de structures en bois assez simples avec, peut-être, quelques pièces métalliques.
La fonction du métier à tisser est de maintenir les fils longitudinaux (appelés chaînes) sous tension afin que les fils horizontaux (appelés trames) puissent être tissés entre les chaînes pour produire un tapis kilim.
La coutume et les circonstances déterminent habituellement le type de métier à tisser utilisé. Les villageois sédentaires utilisent généralement un métier à tisser vertical fixe tandis que les nomades, pour des raisons de portabilité, utilisent généralement un métier à tisser horizontal où des piquets enfoncés dans le sol maintiennent le métier en place.
Les métiers à tisser réglables d'une largeur fixe, mais avec un mécanisme permettant d'écarter la section horizontale du kilim terminée du chemin du tisserand, se trouvent généralement dans des ateliers de tissage contemporains plus sophistiqués.
Le peigne
Un peigne à battre n'est habituellement qu'une version plus grande et plus grossière du peigne à cheveux familier ; il est habituellement fait de bois, de métal, d'os, de corne ou d'une combinaison de ces matériaux. Sa fonction est de comprimer, c'est-à-dire de "battre", les lignes de trames successives contre les précédentes afin que le tapis kilim produit soit étroitement tissé.
La navette
La navette est essentiellement un bâton simple. Lors de l'utilisation, l'extrémité de la trame est placée dans l'encoche et la navette est ensuite insérée entre les chaînes alternées pour produire un tissage, mais les tisseurs préfèrent souvent se passer de la navette et passer la trame entre les chaînes à la main.
Matériaux
La laine est le principal et souvent le seul matériau utilisé pour fabriquer un tapis kilim.
Beaucoup de kilims sont faits entièrement de laine où elle est utilisée à la fois pour les chaînes et les trames, et la laine est le principal matériau de trame utilisé avec les chaînes en coton, qui représente la grande majorité de tous les kilims.
Cette popularité de la laine est due à ses qualités inhérentes. Il est souple, durable, se manipule facilement lorsqu'il est filé ou tissé, prend facilement les colorants et, plus important encore, est en abondance dans les régions de fabrication du kilim.
Il existe certaines races de moutons, comme le mérinos, dont la toison est particulièrement recherchée pour son lustre spécial et la longueur de ses fibres, mais c'est en fait le mouton domestique à queue grasse élevé dans des conditions climatiques et de pâturage favorables qui fournit une grande partie de l'excellente toison utilisée dans le kilim.
Le coton est couramment utilisé pour les fils de chaîne en raison de sa grande résistance et de son abondance. De plus, parce qu'il garde sa forme bien en usage, qu'il conserve sa blancheur naturelle avec l'âge, et parce qu'il peut être filé en fils fins et fins, il est souvent tissé par endroits pour souligner certains aspects du dessin général exécuté principalement avec de la laine.
Le poil de chèvre, de chameau ou de cheval est peu utilisé dans la fabrication du kilim, mais à bon escient.
Les poils de chameau très résistants et durables, lorsqu'ils sont disponibles, ils sont parfois utilisés pour donner plus de force à un tapis en kilim de laine, tandis que les poils de queue ou de crinière des chevaux sont utilisés par certains nomades pour fournir des franges ou des glands décoratifs.
Le poil de chèvre était couramment utilisé pour tisser les tentes et les couvre-planchers des nomades pour sa résistance. Alors que le poil de chèvre est plus rêche que la laine, le poil de chèvre angora, le "mohair", est beaucoup plus doux et donne un éclat soyeux lorsqu'il est mélangé à la laine. Le mohair est également utilisé pour faire le luisant "filikli tulu" avec ses mèches de cheveux brillantes.
Décoration avec Kilim
Le tapis kilim est excellent à disposer dans un salon moderne et vintage.
Le Kilim à une texture qui apporte chaleur, douceur et décoration harmonieuse. Si vous avez besoin d’apporter certaines de ces qualités à votre salon je vous conseille de visiter notre collection "Tapis de salon" pour avoir plus de choix